Retraite montagne à Roure






Une retraite Montagne

du samedi 24 au jeudi 29 Août  

Vous éprouvez le besoin de vous poser avant de reprendre le rythme et les activités de l’année, vous voulez envisager sereinement l’avenir, vous souhaitez mettre cette année sous le regard de Dieu ou faire le point sur votre vie spirituelle…

Vous aimez la montagne, vous appréciez la marche… Alors… la retraite montagne est pour vous !!!

La retraite montagne, comme toute retraite est orientée vers la rencontre du Seigneur dans le silence. Il est le premier à nous attendre, à vouloir nous révéler combien son amour est grand pour chacun. Il s'agit de renouveler son désir et d'entrer dans une attitude d'écoute en s'appuyant sur la symbolique de la montagne qui rejoint celle de la Bible et cela avec le soutien d'un accompagnateur.

La retraite montagne c’est 5 jours depuis le petit village Roure à 1100 m d’altitude, dans le silence.
Prière commune le matin et Eucharistie le soir dans l'église du village.
Marche solitaire dans la montagne ponctuée de temps de prière personnelle. Chacun emporte son pique-nique de midi.
Au retour accompagnement personnel, assuré par des ignatiens formés, pour aider à cheminer.
Repas du soir en musique suivi d’une présentation de la journée suivante.

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Dates : du samedi 24 Août à 18h00  au jeudi 29 à 16 h00 soit 5 jours pleins.
Lieu :  Gite d'étape communal privatisé.
Hébergement en chambre à deux. La journée se passe dans la montagne.

Matériel à prévoir :   
Draps&couverture ou sac de couchage – Affaires et serviettes de toilette (les chambres ne contiennent que lit et matelas).
Bonnes chaussures de marche, gourde, lampe de poche.
De quoi écrire et une bible.
Petit sac à dos pour la journée.
3 boites hermétiques pour les pique-niques et une gourde ou bouteille d’eau – un canif et une fourchette.
Crème solaire, cape de pluie et nécessaire pour les ampoules !

Coût : 250 € comprenant la pension complète et les frais d’animation. ½ tarif pour étudiants et chômeurs.
Le coût ne doit empêcher personne de venir.

Renseignements complémentaires :
Natalie RENHAS au 06.84.57.33.97 ou nrenhas@gmail.com ou cheminsignatiens06@gmail.com

Fiche d’inscription à renvoyer avec 30 € d’arrhes à Natalie RENHAS :
1560 chemin de l'Escours 06480 la Colle sur Loup

Le plus rapidement possible mais

AVANT LE 10 Juin 2024




BULLETIN D’INSCRIPTION

 

Nom :……………………………………..

Prénom :…………………………………

Adresse postale : …………………………………..

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Téléphone : …………………………………………..

Mail : …………………………………………………….

Année de naissance : ……………………………



Joint un chèque de 30 € à l’ordre de Chemins Ignatiens 06

Préciser :

- si c'est votre première retraite ignatienne:  oui ou non


 

Points particuliers à signaler (régime alimentaire…) : ……………………………………….

J’exprime en quelques phrases pourquoi je désire faire cette retraite : .........................................

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Echos de la retraite  2022 à Peira Cava 

Témoignage d’Agnès,

« Hauteurs que je ne puis atteindre… »  Ps. 138

 Pourtant, j’y étais bien sur ces hauteurs de l’arrière-pays niçois aux forêts de feuillus et conifères sollicitant le regard attentif aux parcours balisés sur la carte, sur les troncs, aux chemins rocailleux, en somme à vue de femme. Eux ouvraient un passage vertical vers le ciel resté lumineux et clair tout le séjour. A leur ombre la prière prenait racine. A leur ombre le déjeuner préparé par l’équipe accompagnatrice prenait corps.

Ces quelques heures solitaires encadrées par des temps communs silencieux - d’autres balises -  dont la prière du matin, l’accompagnement de fin d’après-midi et la messe puis le dîner suivi d’un enseignement simple et joyeux étaient le cœur de cette retraite, ce moment où « je me tenais à l’ombre du puissant », à l’écoute de la brise légère. Cinq jours comme « mille ans » pour retrouver la trace et le désir de cheminer à la suite du Christ à ma façon, avec les compagnons offerts d’autant plus présents qu’habités par le silence.

  


Quelques témoignages depuis la Madone des Fenestres

Hubert:

En début d’année, ayant  déjà expérimenté les exercices spirituels de Saint Ignace à Laghet, j’étais en toute confiance sur l’organisation et la méthode que j’allais trouver à la Madone des Fenestres. J’étais heureux de retrouver Geneviève ainsi que Jean-Marie qui m’avait recommandé cette expérience.
La tête pétrie de soucis plus accablants les uns que les autres, j’attendais cette « retraite Montagne » avec impatience. Quel meilleur remède pour « s’aérer la tête » quand on apprécie et la marche et le  silence. Pourtant ma motivation première n’était pas tant de trouver la voie de l’apaisement face aux maux qui m’accablaient, mais plutôt de faire grandir mon amour en Jésus. Je sais que je ne l’aime pas comme je le devrais.

J’ai apprécié cette liberté qui nous été offerte de passer nos journées en toute solitude, ainsi que les prières qui nous accompagnaient.

Mais je me rappelle ce quatrième matin dans la chapelle, combien j’ai été remué à la lecture de ce verset d’un psaume, « Pitié Seigneur, je t’appelle, réponds-moi ». C’est alors que j’ai compris qu’en vérité  j’avais oublié ce pourquoi j’étais parti. J’avais gouté à tous les plaisirs des randonnées en croyant m’être rendu disponible à Dieu dans le silence de la montagne. Mais Il m’attendait toujours car je n’avais pas suffisamment réussi à me taire « intérieurement ».

Désormais je ne me fixais plus d’objectifs ambitieux de sommets à atteindre, mais je décidais de flâner et consacrer pleinement mes journées à Dieu dans la contemplation de la nature.
Les exercices corporels proposés m’invitaient à  prendre conscience de tout ce qui m’entourait, et il me fallait combattre ces pensées interminables qui m’écartaient très vite de cette perception de tous les éléments de la nature.

Ce matin-là,  je repris alors tranquillement en partie la randonnée que j’avais faite le premier jour qui m’avait emmené jusqu’au col de ND des Fenestres. Cette fois le lac me suffisait. Ce lac que j’avais pourtant admiré la première fois, je le regardais autrement. Un ciel d’un bleu azur, une belle lumière sur le lac, avec un vert émeraude et des reflets turquoise, une limpidité de l’eau permettant d’y voir même le fond du lac. Je laissais agir profondément cette vision sur moi, toute la plénitude de l’univers. Je goutais la petite brise, le silence, ce sentiment de fraicheur et de joie, de paix intérieure et de pure liberté. Apaisé, j’étais là, simplement. J’existais. Alors que je prenais conscience de ce pur plaisir, je me rappelais les propos de mon accompagnateur sur l’origine de la beauté que l’on trouve au cœur de cette diversité ainsi que de ma propre place dans cette création.

Cette conscience d’exister, au sein de cette nature merveilleuse, ici et maintenant, qui me comblait, me faisait ressentir la présence de Dieu. Tout est là, gratuitement, comme un cadeau.

Mon regard prenait un relief nouveau, conscient que cet émerveillement  peut me mener au Christ. Désormais la contemplation de cette beauté deviendra alors le témoin de ma rencontre avec son Créateur.  Désormais, au quotidien, ces sentiments d’exister ne seront plus simplement une source de  joie mais aussi une nouvelle occasion d’élever mon esprit vers Dieu et de Le louer.

Objectif atteint !

Outre ses nourritures spirituelles, je ne peux m’empêcher de remercier l’équipe pour ses succulents plat.

Bruno:


Il y eut d’abord un soir …

Ou plutôt une fin d’après-midi d’été, dans la montagne du Mercantour, où l’air est plus vif, plus frais que sur la Côte, 1900 mètres plus bas : on passe volontiers une petite laine en rentrant dans le sanctuaire. Une petite dizaine de pèlerins s’assemblent là, sous le regard bienveillant de Notre Dame de Fenestre, autour de l’autel où la première messe de la retraite est célébrée. Nous sommes tous venus ici pour nous « exercer », spirituellement bien sûr, mais physiquement aussi. Mais s’exercer c’est d’abord s’adapter : quittant notre cadre de vie quotidienne, nous nous retrouvons dans un joli chalet tout en bois, chaleureux certes, mais parfois un peu exigu, ou l’éclairage est alternatif : un peu d’électricité, beaucoup de bougies, et où le silence devient parfois plus qu’un exercice, un défi ! Du côté de nos accompagnateurs, il leur faut accepter de n’être que 3 et non 4 comme prévu. Mais la soupe chaude et une nourriture roborative apportent consolation, au moins au corps ! Après le diner, le thème du lendemain nous est exposé, ainsi que les exercices à effectuer.

Et il y eu un matin : le 1° jour de la retraite se lève sur un décor grandiose. L’emploi du temps, identique pour toute la semaine se met en place : petit déjeuner – en silence –, remplissage des sacs avec le pique nique pour le midi, gourde, carte, bible... ; prière à la chapelle, et départ -chacun de son coté, chacun à son rythme – sur les chemins de randonnée dans la montagne. Nous marchons -rapidement – avec Elie qui fuit l’armée de Jézabel ; au bord d’un lac nous voguons avec Noé, transposant le Mont Ararat au Gélas ; nous montons ensuite sur le mont des Béatitudes…

Retour au chalet en milieu d’après-midi pour, la douche, le goûter, l’accompagnement personnel ; et c’est presque déjà le 2° soir : eucharistie, dîner en musique (pour peu qu’il y ait un peu d’électricité pour alimenter l’appareil …), glose (pour les curieux : du bas latin ‘glosa’, mot rare ayant besoin d’être expliqué) présentation de la journée du lendemain par nos accompagnateurs, et soirée …que la seule lumière des cierges ou du téléphone portable n’invite pas à prolonger !

Le 2°jour est proche du 1° du point de vue de l’emploi du temps - avec ses trois exercices : 2 basés sur l’Ecriture et 1 sur les sens – et proche du 3°, mais, même (peut-être surtout ?) dans le silence, le groupe se constitue et nous ne sommes plus une dizaine de personnes isolées, mais une communauté de frères et sœurs cheminant ensemble avec Jésus. Et si le chemin spirituel proposé est le même pour tous, de la contemplation de la Création, à la Résurrection en passant par le péché et la mort, chacun le vit à son rythme et par son propre itinéraire dont seul l’accompagnateur est témoin (et peut-être quelques marmottes, chamois ou bouquetins, mais leur discrétion est certaine …) : tout droit tout plat, ou peut-être - nous sommes en montagne ! -  sinueux, avec des montées raides et des pentes abruptes…

Il y eut un soir, il y eut un matin, et nous sommes déjà au 5° jour, il nous faut recueillir les fruits : alors nos yeux s’ouvrirent et nous vîmes que cela était bon ! Mais il nous faut déjà redescendre vers la vallée, retourner vers notre Galilée.

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