Textes de l'atelier d'écriture - janvier 2024
Cependant, chaque matin, lorsque les premières lueurs de l’aube viennent caresser mes paupières, j’ouvre les yeux, un nouveau jour s’invite et…
J’ouvre les yeux ; j’arrête la course de mon réveil…
A cet instant monte en moi le galop de mes cataclysmes :
Rêves
de murailles
Chemins
solitaires
Trous
effilochés du sommeil
Oraison
sans Présence
C’est alors que
Le rideau saisit dans ses plis un petit reflet et le
miroir peint la muraille aux couleurs d’orange
Une main se glisse vers la mienne et l’amour est là,
évidence tendre et têtue
Et les mouettes, de leur cri rieur, retissent les espaces
perdus du sommeil
C’est alors que
Du fond de ma mémoire resurgit
Ce sourire que j’avais oublié
Une parole qui ce jour-là m’a fait exister
La porte au bas du jardin qui s’ouvre et qui m’accueille
A cet instant monte en moi le galop du vivre, joyeux et
souple
Et à mes lèvres le chant qui dit Ta Présence et célèbre
Tes dons
Christiane
Cependant, chaque matin,
lorsque les premières lueurs de l’aube viennent caresser mes paupières, j’ouvre
les yeux, un nouveau jour s’invite et…
La douce chaleur de la maison vient m’envelopper comme une main maternelle : un toit, j’ai un toit protecteur, et je songe à ceux qui se réveillent après une nuit passée dans la rue. Ouvrir les volets, découvrir un ciel toujours là et pourtant toujours différent, et en me penchant, saluer une rose qui, un peu plus chaque matin, épanouit sa corolle et me sourit.
Au moment de boire ma tasse
de thé matinale j’aperçois un petit rouge-gorge un peu effronté qui s’approche
de la porte-fenêtre. Il me voit et s’envole, rejoindre sans doute quelque
congénère tout proche. Je me prends à penser à tout ce petit monde vivant
autour de moi, le plus souvent invisible : combien le monde serait triste
sans eux !
Soudain j’entends un bruit
régulier, un grincement que je reconnais bien, c’est celui de la balançoire du
jardin d’à-côté. Une petite fille, ma voisine, part dans ses rêves en s’évadant
dans les airs : moment suspendu où le temps disparaît rendant l’âme
légère.
Anne-Marie
J’ouvre
les yeux…un nouveau jour s’invite et sautant du lit je m’étire. Par la fenêtre
grande ouverte, j’aspire l’air frais du matin, je laisse venir les premiers
bruits : les petits cris des oiseaux, le ronflement du bus qui descend de
la colline, le roulement des poubelles que rentre le voisin. La vie s’éveille,
s’offre avec les premiers rayons du soleil qui bordent de rose les petits
nuages s’égayant dans le ciel.
Merveille
de se sentir vivant ! Une bonne odeur de café et de pain grillé m’attire à
la cuisine et fait préface aux calories régénératrices pour avancer en forme et
envisager sereinement la suite des événements. Le petit déjeuner : le
meilleur moment de la journée !
Que
me réserve ce nouveau jour, au-delà des taches programmées dans l’agenda et des
surprises offertes dans les mails ?
De
la joie dans les rencontres, dans les
imprévus, dans l’accueil des bonnes nouvelles mais aussi l’ombre destructrice
qui parcourt la terre et convoque à l’engagement, à la résilience, à
l’insoumission ou à la résistance.
Exigence
de la vie plus forte que tout, qui germe, pousse et sans cesse renouvelle son
appel à vivre à fond, à avancer envers et contre tout, à témoigner de
l’espérance qui est comme l’ancre de l’âme, arrimée à Celui qui tient bon et
nous tient pour toujours.
Geneviève
Cependant,
chaque matin, lorsque les premières lueurs de l’aube viennent caresser nos
paupières, nous ouvrons les yeux, un jour nouveau s’invite, et ……..la
petite fille Espérance apparaît, à la fois faible, délicate et forte. Elle
émerge lentement, doucement de ce ciel laiteux, qui peu à peu s’impose et lance
ses rayons d’or. Elle est promesse, elle annonce avec douceur un monde où la
Vie, la Paix, la Joie ont leur place, toute leur place. Elle est Présence, elle
est La Présence qui s’étend, se propage, se communique et gagne les cœurs, les
habite pleinement, jour après jour, sans retour.
Alain
Liens vers les productions des précédents ateliers :
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Renaissance
Bonne année 2000 Vingt-Trois
La création à la manière de ...
Pâques : Combat
Pentecôte : Feu
Personnage de la passion
Avent: Il s'est fait chair
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