Quelle est ma place
dans cet univers en mutation?
Dans notre univers en pleine mutation, quelle est ma
place, aujourd'hui, de vivant?
Malgré les troubles et les désordres du
monde, comment j'écoute en moi la petite Espérance?
C'est à partir d'une
image choisie par chacun parmi plusieurs que les textes ont été écrits :

2 Haïkus de Marie-Christine :
Ombres de réfugiés
la mer ondule calmement-
sur un cadavre
Antres du mensonge
nuit limpide de printemps
placards fermés
Pleurent mes yeux
tunnel de terreur
en explosion
Douleur exposée
ciel lourd de nuages gris
arbres en bourgeons
Fenêtres fermées
derrière la vitre
Dieu regarde
Lisière des jours
mensonges enfouis
au cours des âges
Assis sur ton manteau de sable blanc
tu inspires l’air gelé de l’étang
On pourrait croire que tu tournes le dos, que tu boudes, que tu es en colère…
on pourrait croire…
Le froid monte en ton sein
la lumière t’arrose en cachette
laissant l’étincellement t’envahir
Elle est là…
elle chauffe l’espace de tes secrets voilés
Va reprends courage
appuie-toi sur tes deux mains
un ange t’arrimera à la beauté
Debout la transcendance aura raison de tes errances
Tu vois là-bas les montagnes
elles t’attendent avec un bon chocolat chaud
une pelisse de laine et
l’amour en écharpe
tu ne peux qu’imaginer…
Assis sur ton manteau de flocons blancs
le ciel t’attend…
toujours plus bleu
toujours plus ravissant
toujours plus grand
Les temps sont accomplis
couchés sur l’échiquier de ton souffle
mots oubliés mais tellement présents.
Deux haïkus d'Anne-Marie :
Un enfant joue
sous les bombes aveugles
dans l’indifférence des grands.
Comment supporter
le mensonge qui ronge
les puissants de ce monde.
Un paysage de montagne
Tu es là depuis toujours. Tu es là, silencieuse, mais
ton silence est pour moi une clameur , un chant, une louange qui n’a pas
de fin.
Tu as
traversé les âges, les tempêtes, les déluges. Les eaux t’ont recouverte, et tu
as émergé, lentement, puissamment, prenant peu à peu ta place imposante,
étalant la rondeur de tes flancs, élevant jusqu’aux cieux tes aiguilles
enneigées.
Ta
présence m’est devenue familière. Ta sérénité m’apaise et ta beauté me
transporte. Tu es devenue une compagne fidèle, sur qui je peux me reposer, devant qui je peux m’émerveiller, avec qui je
peux chanter.
Tout
peut s’écrouler, mais toi, tu restes là. Sentinelle, tu veilles sur la Terre et
me parle d’une Présence, celle qui t’a donné l’existence, celle qui m’a donné
la vie.
Tout est
Un.
Je viens de franchir
depuis quelques mois le cap des "80" ... facilement ? Non, je me
rends compte que je suis sur une pente savonneuse et que je glisse doucement
vers un autre destin inconnu. N'ayez pas peur, si vous me lisez, je ne suis pas
triste mais réaliste.... et aujourd'hui je suis à la place où mon Divin Maître
m'a mise à savoir à "ma place" perdant un peu la vue, mais le regard
intérieur plus pénétrant, attentif et humain au milieu de tous ces
bouleversements qui ont été présents à chaque époque et il faut bien faire avec
!!! N'est-ce pas "dame nature" vous en avez été la première
touchée.... Je suis capable maintenant de voir les choses qui m'échappaient
autrefois....Le Seigneur ne confie pas ses talents uniquement aux jeunes : il y
en a pour chacun, alors faut-il avancer en eaux profondes ? oui, faire
confiance, espérer contre toute espérance et comme disait notre cher Pape J.P.
2 "N'ayez pas peur".
Dany

Oh toi Orion, la plus belle des constellations du ciel,
combien de fois t’ai-je cherchée pendant les nuits d’hiver ? J’aime tes étoiles, surtout Rigel, la
blanche, plus au sud et Bételgeuse, la géante rouge, plus au nord et ton baudrier
étincelant et d’une belle symétrie.
Quand je revois enfin ton lever à l’est dans la soirée, c’est
que Noël est proche avec la chaleur de la fête familiale.
Hugues
Précédents ateliers:
Bonne année 2000 Vingt-Trois
La création à la manière de ...
Pâques : Combat
Pentecôte : Feu
Personnage de la passion
Avent: Il s'est fait chair
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Bonjour
Merci de votre commentaire.
Sa publication sera effectuée après modération.